Chief happiness Officer – JOBSFERIC leader d'info sur les métiers et entreprises du futur https://www.jobsferic.fr JOBSFERIC média sur l'avenir des métiers et l'innovation RH Wed, 17 Apr 2024 16:32:44 +0000 fr-FR hourly 1 MYOB https://www.jobsferic.fr/wp-content/uploads/2020/11/JOBSFERIC_Logo2020_72dpi_RVB-150x150.jpg Chief happiness Officer – JOBSFERIC leader d'info sur les métiers et entreprises du futur https://www.jobsferic.fr 32 32 Comment devenir un Chief Happiness Officer? https://www.jobsferic.fr/comment-devenir-un-chief-happiness-officer/ https://www.jobsferic.fr/comment-devenir-un-chief-happiness-officer/#respond Fri, 14 Oct 2016 15:45:48 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/comment-devenir-un-chief-happiness-officer/ Deux parcours : le classique et l’opérationnel.

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Evolution des métiers des ressources humaines, le chief happiness officer peut tout à fait avoir suivi une formation classique dans le secteur. Néanmoins, il doit faire preuve de compétences dans le management humain et peut être issu de l’opérationnel, voire de formation d’ergonome ou de psychologue dans des structures qui utiliseront plutôt le terme de la qualité de vie au travail.

 

 

La fonction de chief happiness officer est une évolution du métier des ressources humaines. Son objectif consiste à redonner la primeur à l’humain au sein de l’entreprise. De ce fait, les formations pour accéder à ce poste peuvent être similaires à celles des parcours RH classiques tels que l’IGS-RH (Institut de gestion sociale), ou des masters d’université comme ceux proposés à Paris Dauphine, avec, en plus, des compétences en matière de talent manager. Toutefois, ce ne sont pas des techniciens qui sont recherchés pour ce type de poste. Les recruteurs peuvent donc s’intéresser à des parcours plus originaux et notamment issus de l’opérationnel. Cela a été le cas d’Ava Virgitti, par exemple, qui a été embauchée comme feel good manager en juillet 2015 au sein du laboratoire Villa Bonne Nouvelle d’Orange. Elle a suivi son cursus universitaire dans une école de commerce. « J’ai commencé ensuite au sein du groupe après un apprentissage en marketing, raconte-t-elle. Après 12 ans sur différents postes à l’international, je suis partie pendant 5 ans travailler sur un projet entrepreneurial en essaimage. J’ai eu la possibilité de revenir sur cette fonction. » Pour occuper ce poste, Ava Virgitti a été formée entre autres en communication non violente et sur du coaching collectif.

 

 

Doing by learning

 

 

« En terme de qualités et de compétences, il est important d’avoir eu une expérience transversale en tant que chef de projet, par exemple, ajoute la feel good manager. Savoir gérer une équipe, animer des ateliers de groupe sont une bonne base. » Son entreprise met en tout cas en avant le « doing by learning », soit l’apprentissage par l’expérience, pour puiser dans la pratique les bonnes idées. Selon Alexandre Pachulski, Chief Product Officer et cofondateur de Talentsoft, éditeur proposant une solution en mode SaaS de gestion des talents, ces profils hors cursus RH peuvent correspondre à des ingénieurs ou des commerciaux. L’important reste la maîtrise du capital humain.

 

 

 

Profils issus des sciences sociales

 

 

Variante du chief happiness officer, le responsable de qualité de vie au travail est le pendant de ce professionnel au sein de structures classiques ayant des exigences spécifiques en terme de sécurité au travail, selon Sophie Hauret, associate business director chez Robert Half. Ils sont notamment présents dans le secteur de l’industrie, du bâtiment, de l’automobile…. Selon l’experte, les profils recrutés pour ce type de poste sont issus de formation en psychologie, notamment en psychologie du travail, ou en ergonomie. « Ils viennent plus de formations des sciences humaines ou sociales, comme ce qui est proposé au Celsa, que des ressources humaines », observe-t-elle. Des professionnels formés comme intervenants en prévention des risques professionnels peuvent aussi correspondre à ce métier.

 

 

Chloé Goudenhooft

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Chief Happiness Officer, une fonction trop simpliste pour répondre à des enjeux de taille? https://www.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-trop-simpliste-pour-repondre-a-des-enjeux-de-taille/ https://www.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-trop-simpliste-pour-repondre-a-des-enjeux-de-taille/#respond Wed, 12 Oct 2016 14:49:39 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-trop-simpliste-pour-repondre-a-des-enjeux-de-taille/ Vers des fonctions dépassant le simple concept de «bonheur» en entreprise.

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Nouveau petit sorti de la boîte à idée RH, le chief happiness officer va-t-il faire feu de paille ? Les professionnels du secteur estiment en tout cas que le métier ne va pas se pérenniser tel quel, la notion de bonheur n’étant pas vraiment adéquate au monde de l’entreprise. La fonction se recentrera sûrement plus sur les préoccupations propre au travail et aux échanges entre collaborateurs.

 

Le bonheur a-t-il vraiment sa place en entreprise ? A l’idée de «Chief happiness officer», c’est la question que se pose nombre de professionnels des ressources humaines. Pour Alexandre Pachulski, Chief Product Officer et cofondateur de Talentsoft, éditeur proposant une solution en mode SaaS de gestion des talents, rendre les gens heureux n’est pas le rôle de l’entreprise. Plus que sur le bonheur, les responsables RH devraient se concentrer sur la question de l’expérience, selon cet expert. « Cette notion est très large, explique-t-il dans une vidéo de sa chaîne Youtube. Elle comprend la qualité, la nature du job qu’on va proposer à ses collaborateurs, mais elle comprend l’environnement dans lequel ces collaborateurs vont évoluer, les bureaux, les situations de travail individuelles et collectives.» L’idée d’expérience comporte aussi l’avantage d’inclure les partenaires, les clients et les candidats… Et si le bonheur fait partie de l’expérience, le malheur aussi, selon Alexandre Pachulski, notamment avec la recrudescence du phénomène de burn-out et la prégnance du stress dans le monde de l’entreprise. D’où la nécessité, d’avoir recours à un champ plus large, qui inclut d’autres expériences que le simple bonheur, c’est-à-dire tout ce qui est ressenti dans le cadre du travail. Pour Alexandre Pachulski, l’avenir du chief happiness officier résiderait donc plutôt du côté d’une sorte de chief experience officer.

 

Accompagner les managers plus que les rendre heureux

 

 

Ava Virgitti, feel good manager chez Orange au sein du laboratoire Villa Bonne Nouvelle, estime aussi que la simple question du bonheur n’est pas suffisante. Selon elle, la fonction va se développer avec une orientation plus forte, plus profonde qui va porter sur le collectif. Car «c’est le collectif qui motive à aller travailler : être dans une équipe, avoir une reconnaissance, analyse-t-elle. Cela peut prendre la forme d’un rôle transversal assez polyvalent. Il ne s’agit pas que de manager dans de le but de réussir un objectif mais bien de travailler dans une dimension plus holistique. L’accompagnement doit concerner la logistique mais doit aussi créer les conditions optimales de travail avec une attention particulière sur le collectif.» Le besoin auquel ce métier doit répondre concernera, selon elle, la façon d’accompagner les managers dans leur méthodologie pour mener leur projet – plutôt que de rendre les gens heureux. Néanmoins, son expérience d’Orange devait déboucher sur la création de postes similaires à celui qu’elle occupe. Les perspectives semblent réelles, même si elles prendront sûrement une autre forme que la stricte fonction de Happy RH actuelle.

 

Peu d’évolution verticale mais une diffusion des pratiques dans les entreprises

 

 

Sophie Hauret, associate business director chez Robert Half, a, quant à elle, plus affaire à des demandes de recrutement sur des postes de qualité de vie au travail que de chief happiness officer. A ses yeux, ce premier type de métier est une sorte d’équivalent dans les structures plus classiques qui ont besoin de suivre des réglementations en matière de sécurité et de qualité au travail. Les besoins en la matière devraient augmenter à l’avenir, selon l’experte, et s’étendre à des entreprises de plus en plus à taille humaine. Néanmoins, elle ne pense pas qu’il y ait d’évolution verticale du métier. «Je ne suis pas sûre qu’il y ait de création de poste de directeur de la qualité de vie au travail. La fonction reste trop détachée de la stratégie globale.» L’évolution se fera plus en passant du public au privé ou en partant dans les services de sécurité au travail ou de relations sociales, selon Sophie Hauret, alors qu’à terme, les aspects réglementaires pourront peut-être être sous-traités.

 

 

Chloé Goudenhooft

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Chief Happiness Officer : une fonction mise à l’essai https://www.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-mise-a-l-essai/ https://www.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-mise-a-l-essai/#respond Tue, 11 Oct 2016 06:27:25 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/chief-happiness-officer-une-fonction-mise-a-l-essai/ Une sémantique qui varie en fonction des entreprises.

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Des entreprises commencent à employer des chief happiness officers, mais la fonction reste assez informelle et les sociétés ont recours à des professionnels plus pour tester le métier que pour un recrutement répondant à un vrai besoin. Le responsable de la qualité de vie au travail, sorte d’équivalent du Happy RH dans des organisations soumises à une réglementation forte, a, quant à lui, émergé au sein des entreprises il y a un an et demi.

 

 

 

Certaines entreprises misent sur le bonheur pour générer de la performance et ont décidé de créer un nouveau métier : celui de responsable du bonheur. Chief happiness officer, happy RH, feel good manager… le nom change en fonction de l’entreprise mais l’objectif reste le même : créer une bonne ambiance au travail tout en assurant la sécurité des employés. Sophie Hauret, associate business director chez Robert Half, explique n’avoir jamais eu à traiter des recrutements sur ce poste. En revanche, depuis un an et demi, des demandes apparaissent sur des profils de qualité de vie au travail. Cette fonction est pour l’experte une variante du happy manager. «La sémantique varie en fonction de l’entreprise. Les structures plus classiques vont avoir recours à des QVT pour faire respecter la réglementation en terme de qualité et de sécurité au travail. Ce type de poste est recruté dans les entreprises du bâtiments, de l’automobile, de l’industrie, par exemple. Le chief happiness officer sera plutôt recherché dans des start-up, à côté du community manager, en vue d’améliorer la vie au travail. Les enjeux ne sont pas tout à fait les mêmes.»

 

 

Explorer les nouveaux modes de manager

 

 

Qu’en est-il alors des recrutements de chief happiness officer ? Selon Alexandre Pachulski, Chief Product Officer et cofondateur de Talentsoft, éditeur proposant une solution en mode SaaS de gestion des talents, la fonction est «moins exotique» aujourd’hui, alors qu’elle n’était pas prise au sérieux il y a quelques temps. Mais dans certaines structures qui ont recours à ce poste, le happy RH semble faire office de « rat de laboratoire». Ava Virgitti, par exemple, a été recrutée en juillet 2015 comme feel good manager au sein de la Villa Bonne Nouvelle du groupe Orange. «Ma mission principale est d’explorer les nouveaux modes de manager. J’ai trois casquettes. Je gère l’animation de communautés ou de collectifs d’internes et d’experts. J’ai un deuxième rôle de vecteur entre les gens, pour les amener à ce connaître et à collaborer sur des projets. Enfin, j’ai une fonction de business developer, dans le but d’ouvrir le lieu à l’écosystème start-up et à d’autres groupes pour partager et faire des échanges.» Mais ce poste n’a pas été une création classique car l’entité Villa Bonne Nouvelle est un lieu d’innovation RH conçu pour expérimenter des nouvelles fonctions dans le secteur. L’idée du feel good manager est donc au banc d’essai et en gestation au sein du groupe dans le but de tirer de cette expérience des bonnes pratiques et des méthodes à réutiliser et diffuser.

 

 

Fonction informelle

 

 

Même son de cloche au sein de la société Jabra. Si un des salariés de l’entreprise se présente comme chief happiness officer, c’est un titre qu’il s’est donné de façon informelle et il occupe d’autres fonctions. Mais cette personne est en charge de la recherche sur les nouvelles pratiques en entreprise et sur la façon d’optimiser la productivité. «Un des grands domaines en la matière, c’est de rendre les employés heureux», résume-t-on en interne, expliquant ainsi l’attribution de ce titre. Évoquer le statut est finalement une manière de poser le sujet sur la table et de placer la question du bonheur au travail au centre des discussions, ce qui n’a pas impliqué, dans ce cas ou pas encore en tout cas, de recrutement ou de création de poste.

 

 

 

Affirmer que le bien-être est un vrai sujet

 

 

 

Toutefois, des entreprises ont bel et bien franchi le pas, à l’image du Coq Sportif ou de Payname. Selon Alexandre Pachulski, les organismes le plus susceptibles de recruter sur ce type de poste sont celles de l’univers classique du tertiaire, avec des métiers à prestations intellectuelles. «C’est aussi le cas des entreprises qui veulent travailler leur marque employeur et qui veulent affirmer au marché de l’emploi et aux candidats que le bien être est un vrai sujet de préoccupation au sein de leur entité. Le message consiste à dire : si vous venez chez nous, vous serez mieux que chez le voisin

 

 

Chloé Goudenhooft

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