syndicats – JOBSFERIC leader d'info sur les métiers et entreprises du futur https://www.jobsferic.fr JOBSFERIC média sur l'avenir des métiers et l'innovation RH Wed, 17 Apr 2024 16:32:44 +0000 fr-FR hourly 1 MYOB https://www.jobsferic.fr/wp-content/uploads/2020/11/JOBSFERIC_Logo2020_72dpi_RVB-150x150.jpg syndicats – JOBSFERIC leader d'info sur les métiers et entreprises du futur https://www.jobsferic.fr 32 32 Le syndicalisme est mortel, le dialogue social non https://www.jobsferic.fr/le-syndicalisme-est-mortel-le-dialogue-social-non/ https://www.jobsferic.fr/le-syndicalisme-est-mortel-le-dialogue-social-non/#respond Fri, 18 May 2018 06:37:13 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/le-syndicalisme-est-mortel-le-dialogue-social-non/ Interview de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.

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De la démocratie sociale ? https://www.jobsferic.fr/de-la-democratie-sociale/ https://www.jobsferic.fr/de-la-democratie-sociale/#respond Fri, 18 May 2018 06:25:20 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/de-la-democratie-sociale/ Interview de Luc Bérille, secrétaire général de l’UNSA.

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Lors de votre intervention au colloque « Entreprise : comment réussir le dialogue social en France » organisé par la Fondation Jean-Jaurès en avril dernier à la Bourse du travail, vous avez affirmé que le syndicalisme pouvait faire barrage aux dérives populistes.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’UNSA s’empare-t-elle du sujet?

Les montées populistes touchent l’Europe et le monde entier. L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République s’est faite dans un contexte particulier. La montée de l’extrême droite et la peur de voir arriver Marine Le Pen au second tour des élections a permis un report des voix vers l’actuel président. Les mouvements contestataires n’ont cependant pas disparu et l’actualité nous le prouve. Ils sont profonds et traversent tout le pays car les citoyens ne se sentent pas totalement représentés par la majorité parlementaire. Au niveau syndical, on s’est emparé de cette question car le parti FN remet en cause le cadre démocratique républicain auquel l’UNSA est très attaché. C’est pour cela que nous avons donné, exceptionnellement, des consignes de vote pour lui faire barrage bien que nous ne soyons support d’aucun parti politique. Nous menons un combat démocratique vis-à-vis les salariés, qui pourraient être attirés par les sirènes de l’extrême droite, pour leur ouvrir les yeux sur les véritables enjeux démocratiques. Les citoyens sont à l’heure actuelle bousculés et en perte de repères dans les sociétés modernisées qui se transforment rapidement. Ils réagissent par un repli sur eux-mêmes et le terrain est favorable au développement de mouvements xénophobes ou anti-européens. Les courants populistes sont eurosceptiques car ils pensent que l’UE aggrave leurs difficultés. Or nous sommes pro-européens mais pour une Europe sociale. Les institutions européennes doivent évoluer et nous sommes dépositaires d’une certaine responsabilité pour qu’il y ait d’autres alternatives aux politiques néolibérales. Il existe une confédération européenne des syndicats dont l’UNSA est membre. Face aux problématiques induites par la globalisation de l’économie, l’UE constitue un échelon de réponse qui doit impérativement intégrer les défis sociaux et environnementaux. Le combat est difficile mais un éclatement de l’UE engendrerait une situation bien pire pour les salariés.

Que proposez-vous, notamment en matière de lutte contre le chômage et la marginalisation des personnes en situation précaire?

Il faut mettre en place des politiques volontaristes et plus inclusives. Nous vivons à l’heure actuelle une période de reprise économique et on peut espérer qu’elle ait des répercussions favorables sur l’emploi. Nous sommes en pleines discussions avec le gouvernement et le patronat. Le gouvernement veut réduire le nombre d’emplois aidés. Or, les personnes qui profitent de ce type d’emplois sont celles qui sont le plus fragiles. Les poches de chômage les plus importantes sont celles de longue durée et les contrats aidés facilitent la réinsertion sociale. Il faut au contraire mieux les utiliser avec une formation qualifiante à la clé. Les personnes au chômage depuis une période longue sont désocialisées et souvent moralement abîmées. Nous avons un vrai désaccord avec le gouvernement qui ne met pas assez en place de politiques plus intégratives.

Comment voyez-vous l’adaptabilité des salariés dans un contexte d’évolution du monde du travail et des nouvelles formes d’emploi ?

Le monde du travail est en pleine évolution et on voit à la fois une modification de son contenu et l’évolution des métiers et des besoins notamment en matière d’autonomie. L’économie du service à la personne se développe.
La nouveauté de ce XXIe siècle c’est la rapidité avec laquelle disparaissent certaines tâches ou apparaissent de nouveaux métiers. Afin de s’adapter à l’évolution des emplois induite par l’accélération des nouvelles technologies, nous sommes en faveur d’une portabilité des droits pour permettre aux salariés de s’adapter à ce marché évolutif. La question clé est celle de la sécurisation des parcours professionnels et la meilleure façon d’y répondre c’est la formation. Des possibilités d’adaptation et de flexibilité doivent être proposées aux salariés afin de faciliter le passage d’un métier à un autre ou d’une entreprise à l’autre. C’est toute la bataille qu’on a menée autour du CPA pour obtenir un certain nombre de droits sociaux qui sécurisent les personnes. Le gouvernement ne nous a suivis que partiellement et a reculé sur les questions de la pénibilité au travail. Tous les salariés n’ont pas les mêmes conditions de travail et certains sont plus exposés que d’autres avec des impacts sur leur santé et même sur leur durée de vie.

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« Disrupter enfin le mod\u00e8le syndical ! » https://www.jobsferic.fr/disrupter-enfin-le-modele-syndical/ https://www.jobsferic.fr/disrupter-enfin-le-modele-syndical/#respond Thu, 17 May 2018 08:23:12 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/disrupter-enfin-le-modele-syndical/ Par Robin Samson, fondateur de RISE.

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Je vous présente la création d’un nouveau syndicat qui marque le début d’une nouvelle ère du syndicalisme : RISE Révolution ! Unique en son genre, RISE représente à la fois patrons et employés, et s’est donnée pour vocation de restaurer le dialogue entre les frères ennemis, trop souvent renvoyés dos à dos, chacun défendant ses propres intérêts, et surtout à construire des projets en commun.

 

 

RISE UN ACRONYME QUI RASSEMBLE SES VALEURS FONDATRICES : RSE, INNOVATION, SLASHEUR ET ENVIRONNEMENT

 

 

Ce nouvel acteur s’est fixé des objectifs ambitieux : monter des projets pour le soutien des nouvelles forces de travail, la défense de l’environnement et des start-ups.
Un constat simple : l’utilité évidente des syndicats et leur évolution remarquablement limitée depuis la seconde guerre mondiale, dans un monde qui ne fait qu’accélérer, une évidence s’impose en réponse : il fallait créer une nouvelle entité.

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Scenarri sur le devenir du directeur des relations sociales https://www.jobsferic.fr/scenarri-devenir-directeur-relations-sociales/ https://www.jobsferic.fr/scenarri-devenir-directeur-relations-sociales/#respond Fri, 21 Mar 2014 14:48:03 +0000 http://www.local.jobsferic.fr/scenarri-devenir-directeur-relations-sociales/ Par Hubert Landier, expert en relations sociales.

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Le rôle du Directeur des relations sociales, au sein de la DRH, est étroitement lié à celui que jouent les représentants du personnel et à la façon dont l’entreprise elle-même conçoit les relations sociales.

Dans l’entreprise traditionnelle, les syndicats sont considérés comme des corps étrangers. Le syndicalisme français s’est construit à l’extérieur de l’entreprise, au niveau de la branche professionnelle et au niveau territorial, et c’est de l’extérieur qu’il agit à l’intérieur de l’entreprise. Ce n’est que très récemment, en 1968, qu’il a obtenu de pouvoir y être représenté officiellement par une section syndicale et un délégué syndical désigné par une instance extérieure. Encore aujourd’hui, il lui est théoriquement interdit de distribuer des tracts à l’intérieur des murs de l’entreprise. Quant aux délégués du personnel et aux membres du comité d’entreprise, ils sont élus sur la base de candidatures présentées par cette structure extérieure qu’est le syndicat.

 

 

Un rôle de tampon…

 

 

Dans ces conditions, le rôle du directeur des relations sociales va être de gérer la présence de ce corps étranger en faisant en sorte qu’il perturbe le moins possible le management de l’entreprise. Ce rôle consistera ainsi :

·      d’abord, à respecter les contraintes instituées par l’Etat en ce qui concerne le fonctionnement des instances de représentation : organisation des réunions de délégués du personnel et réponse aux questions, préparation et convocation du comité d’entreprise, organisation des élections professionnelles, négociation annuelle obligatoire, etc.,

·      ensuite, à entretenir avec les représentants du personnel, si possible au moindre coût, une politique de bonnes relations ou de contention visant à éviter les conflits (et à suivre les contentieux judiciaires qui s’ensuivent) et, s’ils n’ont pu être évités, à restaurer la paix sociale,

·      enfin, à négocier les règles de fonctionnement qui permettront à l’entreprise d’être aussi performante que possible, compte tenu des contraintes légales et des attentes du personnel auxquelles il lui faut apporter une réponse afin d’éviter tout risque de blocage.

Il s’agit là d’autant de tâches présentant un caractère défensif par rapport aux représentants du personnel, lesquels sont perçus comme des perturbateurs par rapport à l’activité de l’entreprise, Dans cette optique, le « dialogue social » se réduit à une contrainte et éventuellement à une vitrine. Les relations sociales sont très secondaires par rapport aux autres fonctions de l’entreprise, qu’il s’agisse de la fonction financière ou de l’organisation du travail.

 

 

… ou un entremetteur ?

 

 

Mais il n’en va pas de même dès lors que l’on considère le « dialogue social » comme une condition de la performance globale de l’entreprise. Les représentants du personnel, dans cette optique, cessent d’être perçus comme des « corps étrangers » et comme des perturbateurs pour compter au nombre des parties prenantes. Et le directeur des relations sociales va dès lors avoir pour mission de construire un dialogue social assurant l’entreprise d’une dynamique humaine qui fera la différence par rapport à la concurrence. Le rôle des représentants du personnel, en termes de management, peut dès lors être décrit de la façon suivante :

·       pour le salarié, quand il se trouve en délicatesse avec son manager, un rôle de recours ; tel est le rôle des délégués du personnel ;

·      vient ensuite un rôle de participation à la communication interne et à l’information du personnel ; tel est notamment le rôle du comité d’entreprise ;

·      le syndicat, de son côté, va, à travers la négociation, participer à la construction de règles de fonctionnement assurant un maximum d’efficacité à l’entreprise et un maximum de satisfaction pour le personnel,

·      les représentants du personnel, enfin, vont jouer, compte tenu de leur indépendance par rapport à la Direction, un rôle de prévention des abus et des risques de dérives, sur le plan humain, au même titre que le contrôle de gestion a pour rôle de prévenir les risques de dérives sur le plan financier.

Cette évolution, aujourd’hui en cours, a pour effet de modifier en profondeur le rôle du Directeur de relations sociales :

·      il lui faut concevoir une architecture des relations de travail dans laquelle les représentants du personnel trouvent pleinement leur place en tant que contributeurs, en termes de management, au développement et à la vie de l’entreprise,

·      il lui faut, en second lieu, faire évoluer les comportements en ce sens, qu’il s’agisse des managers, volontiers portés à considérer les représentants du personnel comme des importuns, que les représentants du personnel eux-mêmes dans la mesure où ils s’en tiennent fréquemment à une conception de leur rôle qui appartient et qui appartiendra de plus en plus au passé,

·      il lui faut, enfin, animer toute cette dynamique humaine en vue d’en faire un facteur de performance fondée sur l’engagement des salariés et sur la prise en compte de leurs attentes au même titre que celles des autres parties prenantes que sont, notamment, les apporteurs de capitaux, les clients et les collectivités publiques.

La mauvaise qualité des relations sociales, en France, constitue un facteur négatif, qui nuit à la performance de nos entreprises. Le rôle du Directeur de relations sociales sera de plus en plus d’en faire un facteur positif, un facteur de compétitivité dans un contexte où celle-ci reposera de plus en plus sur la capacité de à mobiliser l’intelligence de tous autour d’un projet partagé.

 

 

 

Hubert Landier

 

Hubert Landier est expert en relations sociales, vice-président de l’Institut international du travail (Paris) et professeur émérite à l’Académie du travail et des relations sociales (Moscou).

 

 

NOTE DE CONJONCTURE & PROSPECTIVE SOCIALE 2013 A TELECHARGER

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