Nous avons tous en tête la transformation digitale des organisations et des entreprises. Cette transformation est au cœur de toutes les conversations, s’accompagnant généralement de moults conseils, relevant plus souvent de l’injonction de personnes qui n’ont jamais exercé votre métier…
L’erreur première est à mon sens de croire qu’il y a une transformation digitale des entreprises. En fait il y en a plusieurs, d’innombrables en réalité car on « ne fait pas du digital » pour le « digital » mais bien dans une logique ou les stratégies digitales doivent être alignées sur celles de l’entreprise au même titre que les stratégies RH, Commerciales, etc… Stratégies qui doivent d’ailleurs être repensées au regard des nouvelles opportunités offertes par les technologies. Nous pouvons toutefois classer les cas d’usages des technologies en deux ou trois grandes catégories.
Citius, Altius, Fortius – Henri DIDON
Très souvent, le digital est simplement perçu comme étant l’occasion de faire plus, parfois différemment de la même chose. L’on parlera alors d’industrialisation des processus. Même si ils sont modifiés à la marge on ne change en définitive pas grand-chose. Il suffit pour s’en convaincre de regarder l’activité de recrutement dont les grandes étapes sont restées globalement inchangées : Définir un besoin, Attirer des candidats, les Evaluer, Selectionner le meilleur, puis l’Intégrer. Bien sur, les outils ne sont plus les mêmes, mais les grandes étapes sont restées. Les réseaux sociaux, les approches prédictives telles que celles mises en avant par Cornerstone ou par Kenexa, Les entretiens vidéos, etc… impactent la fonction mais en définitive ne bouleverse pas en profondeur les compétences et qualités requises à un bon recruteurs à l’exception de cette capacité à prendre en compte le caractère « industrialisé » de certaines étapes.