Dans quelle mesure le prêt de main-d’œuvre est-il l’avenir des ressources humaines, selon vous ?
Il s’agit d’une nouvelle vision du salarié liée au contexte de travail actuel avec les nouvelles technologies et le fait que tout va très vite. Ce nouveau statut du collaborateur, qui passe par la mobilité temporaire, est plus adapté au monde d’aujourd’hui, et c’est à son bénéfice comme à celui de l’entreprise. Le prêt de salariés offre de la flexibilité. S’il y a une baisse temporaire de l’activité, une société peut mettre ses collaborateurs à disposition d’une autre en facturant leurs salaires. Elle évite ainsi le licenciement ou le chômage partiel. Le prêt permet aussi aux entreprises de rester compétitive. Par exemple, une société peut avoir besoin de former ses salariés sur de la blockchain. Une manière de le faire consiste à leur proposer de travailler dans une entreprise spécialisée sur la question. Les entreprises peuvent aussi avoir recours au prêt de salariés pour la gestion des professionnels en réorientation ou des expatriés qui sont de retour.