Dans l’histoire de la protection des salariés en France dont les débuts remontent au XIXe siècle, la réglementation a favorisé l’amélioration des conditions de travail et la sécurité au travail pour prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles. Puis une accélération a eu lieu au XXe siècle essentiellement à partir des années 90 avec une évolution vers la prévention plus en amont des risques et une approche pluridisciplinaire (ergonomes, préventeurs…).
Si l’utilité de la prévention ne fait aucun doute désormais, les contraintes budgétaires et la croissance des dépenses de santé interrogent souvent les organisations sur le retour sur investissement. À noter que le champ ne doit pas se limiter aux salariés de droit privé mais à l’ensemble des personnels s’inscrivant dans une relation de travail dans tous les types d’organisations : entreprises, associations, ministères, collectivités, organismes publics ou parapublics et toute autre organisation qui emploie du personnel.
Les entreprises sont convaincues aujourd’hui de l’intérêt de travailler sur les piliers de la santé et qualité de vie au travail et pour les plus en pointes avec une préoccupation de santé globale et pas seulement de RPS comme ce fut le cas dans les années 2000.
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Cette définition est celle du préambule de 1946 à la Constitution de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette définition de l’OMS n’a pas été modifiée depuis 1946.
Les « risques psychosociaux » (ou RPS) sont des éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel.