Le monde du travail est en pleine transformation, lancé tel un TGV, un Travail à très Grande Vitesse.
Des changements d’aiguillages, des arrêts en gares, des pannes et parfois des déraillements. Dans ce TGV, individus, collectifs et organisations sont confrontés quotidiennement à des crises et des ruptures.
Sur fond de transformation digitale et de restructurations, ce sont chaque jour 400 travailleurs qui apprennent leur cancer, 51 % qui sont aidants et 36% qui déclarent avoir fait un burn-out. Ce sont aussi des indépendants, des seniors et des chômeurs qui doivent se repositionner.
Sans remettre en cause « le scandale de la souffrance » et justifier d’hypothétiques bienfaits, ces situations ne pourraient-elles pas générer un autre monde professionnel ?
Le pari de la résilience professionnelle
La résilience est un processus de transformation très profond qui demande des ressources internes et un environnement relationnel fertile pour éclore et permettre un nouveau développement après un traumatisme.
La résilience n’est pas une compétence en tant que telle, elle ne se décrète pas et ne peut advenir que dans l’épreuve. Il ne s’agit pas de s’adapter. Il s’agit de se transformer, tel le Phoenix qui renait de ses cendres.