La bourse permet aux entreprises de se financer en levant des capitaux, via l’émission d’obligations ou d’actions lors d’une IPO (introduction en bourse) ou d’une augmentation de capital. Mais la Bourse est surtout un marché où sont négociés divers instruments financiers tels que les actions, les fonds mutuels, les devises, les obligations, etc.
Comme tout autre marché, il est dominé par la loi de l’offre et de la demande.
Cette institution symbolise le capitalisme triomphant faisant fantasmer à propos de la fortune susceptible d’y être réalisée, voire trembler à propos de ses conséquences plus ou moins funestes (1929, chute du Dow Jones de 88 % ; en 1987 – 34 % et en 2007 -50 %).
Les groupes cotés doivent quasiment sans cesse afficher des bonnes nouvelles, telles que l’obtention de nouveaux marchés, des rapprochements stratégiques … afin de faire favorablement progresser le cours de leurs actions. Outre l’annonce de perspectives favorables, certains pratiquent simultanément la théorie du boucher (pour ne pas écrire du charcutier) en dégraissant.
Le terme licenciement boursier indique un licenciement collectif au motif économique qui a lieu alors que l’entreprise est en état de bonne santé. Opérée souvent à l’occasion d’une restructuration, voire une délocalisation, cette réduction d’effectifs aurait pour raison la « volonté de se conformer aux souhaits à court terme du marché », de dégager toujours davantage de résultats bénéficiaires pour les actionnaires de l’entreprise par le biais de la compression de la masse salariale.