Le coronavirus et le confinement imposé nous poussent à repenser nos modes de vie et de management RH
1) L’individualisme a certes reculé avec des manifestations croissantes de solidarité, mais il persiste
Car celle-ci parait encore trop souvent une forme de charité sacrifiée sur l’autel de la compétitivité, même si elle s’exprime de manière plus forte que la pitié invoquée par Rousseau ou la sympathie par Adam Smith ou encore l’empathie par Jaspers ou Freud, elle reste marquée par un processus d’identification. Alors qu’il conviendrait de s’approcher davantage du concept d’altérité qui consiste à considérer l’autre comme son prochain, et non pas comme un étranger ou un concurrent
En un mot c’est la fraternité qu’il faut réinventer, car c’est elle qui est le pivot sans lequel il n’y a ni liberté ni égalité véritable et qu’elle nous conduit non seulement à ressentir la souffrance, mais aussi à agir pour préserver le 2 autres objectifs de notre devise nationale
2) Notre rapport aux temps sociaux et au sens à donner à notre vie a incontestablement évolué…mais peut faire encore mieux.
Nous avons davantage pris conscience, avec le confinement, que notre priorité ne saurait se réduire à « travailler plus. Pour gagner plus « mais de savoir mieux partager son temps avec celui à consacrer à la famille (et amis /voisins) ainsi qu’aux loisirs (sport/lecture)
Autrement dit savoir se montrer moins méfiant à l’égard des autres et avoir moins peur de manquer et/ou besoin de posséder.
3) La place des femmes dans la société. Et l’entreprise a pris une dimension nouvelle
On a pu remarquer (et applaudir le soir à 20H) le rôle primordial des femmes, infirmières/aides-soignantes, parmi le personnel médical.