Depuis l’apparition de ce virus je ne peux m’empêcher de me demander si certaines formes de management ne sont pas aussi toxiques que la Covid-19 elle-même ?
En tout cas, ce virus ne peut que nous inviter à réviser certaines pratiques managériales pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle, distance et proximité, économie et social.
Les DRH sont appelés à jouer, comme le gouvernement, un rôle d’équilibristes entre ces objectifs apparemment opposés. Et c’est sans doute le moment de rappeler certains principes d’un gourou du « Management novateur au service de l’efficacité maximum « à savoir Jack Welch, l’ancien président de Général Electric ( GE ) mort en mars dernier qui disait « Lorsque la vitesse des mouvements extérieurs est supérieure à la vitesse des mouvements internes, le couvercle saute », et c’est bien ce qui semble nous menacer, une crise économique suivie d’une crise sociale si nous ne savons pas adapter nos comportements à cette pandémie !
avec d’autres formules choc telles que :
-savoir réaliser non seulement des évaluations permanentes des
salariés, mais l’évaluation par ceux-ci de leurs supérieurs
-échanger constamment sur les meilleures pratiques
-assurer un « reverse mentoring » permettant à un salarié d’aider
son supérieur à s’adapter aux évolutions technologiques qu’il maitrise mal ( par exemple l’informatique )
-pour un leader, le succès c’est de se grandir soi-même et faire grandir les autres
Le professeur J M Peretti et Soufyane Frimousse se sont interrogés dans une chronique récente sur la question de savoir s’il ne faut pas juger le management à son efficacité et son utilité ? pour conclure de façon positive . Ce que, pour ma part, j’ai exprimé en adoptant l’une de mes devises de manière plus triviale… « ne pas être utile aux autres, c’est être un bon à rien ».