Si hier, le DRH élaborait des plans pour limiter les effets de départs massifs à la retraite, le DRH de demain devra non seulement identifier, recruter, licencier, faire évoluer les salariés… mais également jouer un rôle moteur dans le développement des stratégies de l’entreprise, l’accompagnement du changement et le management de proximité.
Un DRH stratège
Le DRH devra être plus à l’écoute des salariés pour favoriser la construction de leur parcours professionnel. Seul ou entouré d’une équipe, il anticipera les besoins de l’entreprise en termes de compétences, préparera en amont le départ des seniors et accompagnera le potentiel des collaborateurs pour les fidéliser à l’entreprise. En d’autres termes, il participera davantage au développement des individus. Pour cela, il devra repenser les modèles de développement personnel (e-learning, formations professionnelles, mobilité, mentoring, bilans de compétences…), qu’il adaptera aux besoins des salariés. Le DRH jouera un rôle crucial dans cette (r)évolution. Sans oublier d’impliquer davantage le collaborateur dans la construction de son propre parcours professionnel. Le DRH détiendra donc entre ses mains l’avenir du capital humain et sa stratégie de développement.
Répondre aux enjeux de la globalisation
Avec l’internationalisation du marché, le DRH devra davantage intégrer ces différents process dans une dimension internationale. Il devra posséder une meilleure compréhension du système international et ses problématiques pour travailler sur des nouveaux statuts d’une manière globale et non plus sur le seul plan national. Il lui appartiendra de repenser, par exemple, les modèles de rétribution en fonction de cette diversité de statuts, de lois, de cultures…
Sophia Amar