Dans un souci de maîtrise des risques, le Risk manager est devenu un conseil stratégique avec une reconnaissance de la direction général.
Le profil du Risk manager
Comme les éditions précédentes, les Risk managers interrogés exercent principalement dans des entreprises de type grand compte (62% en 2017 et 63% en 2015) et dans les secteurs de l’industrie et des services (44% des répondants) et de l’assurance (17% des répondants).
Nous observons une nette diminution de la proportion des Risk managers gérant exclusivement les assurances et la prévention (42% en 2013, 31% en 2015 et 24% en 2017) au profit principalement des Risk managers exclusivement ERM (40% en 2017 contre 31% en 2015). Enfin, nous constatons une certaine stabilité des profils gérant à la fois les risques et les assurances (38% en 2015 et 36% en 2017).
Les Risk managers ayant répondu à cette enquête sont en majorité des hommes (55%) et sont âgés d’au moins 46 ans (53%).
La féminisation du panel se poursuit en 2017 puisque les femmes représentent désormais 45% des répondants (contre 41% en 2015 et 28% en 2013).
En 2017, les trois principales formations initiales des Risk managers sont les mêmes qu’en 2013 et 2015, à savoir Droit (33%), Commerce / Gestion / Economie (33%) et Ingénieur / Scientifique (27%). Les profils issus des formations Droit et Ingénieur / Scientifique ont augmenté par rapport à 2015, où ils représentaient respectivement 24% et 22% du panel.
Les missions du Risk manager
Interrogés sur la base du Référentiel Métier « Risk manager » de l’AMRAE, les répondants ont indiqué réaliser principalement les activités :
• de diffusion de la culture du risque (82%),
• d’appréciation du risque (79%),
• de maîtrise des risques (70%).
À noter qu’en plus de ces missions spécifiques à la gestion des risques, 32% des répondants ont indiqué être en charge du Contrôle Interne et 18% de la Conformité.
Les Risk managers interviennent toujours sur une large palette de risques et notamment les risques :
• opérationnels (91%),
• de fraude (83%),
• de cyber sécurité (79%),
• environnementaux (79%).
À noter que cette année les risques cyber sécurité font leur entrée dans le top 3, du fait notamment que les Risk managers sont de plus en plus impliqués face à ces sujets d’actualité.
On constate également une hausse de Risk managers intervenant sur le risque de conformité (77% en 2017 contre 59% en 2015) et sur les risques sûreté/sécurité (76% des répondants contre 70% en 2015), ce qui peut s’expliquer par le contexte actuel où la pression réglementaire est de plus en plus forte (Loi Sapin 2, RGPD, devoir de vigilance, …) et les enjeux de sécurité/ sûreté de plus en plus présents.
La rémunération du Risk manager
La rémunération fixe brute annuelle d’un Risk manager est stable par rapport à 2015. Elle est en moyenne de 107 Keuros pour les « top managers », contre 108 Keuros en 2015, et de 84 Keuros pour les « non managers », comme en 2015.
Les écarts de salaires hommes / femmes persistent en 2017, bien qu’ils soient en baisse par rapport à 2015. En effet, une différence de salaire de 8% est observée en 2017 entre les « top managers » hommes et femmes (contre 15% en 2015).
Une différence de salaires est observée en faveur des Risk managers exerçant en Ile-de-France par rapport à ceux exerçant en Région avec un écart de 23% pour les « non top managers » et de 20% pour les « top managers », ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de l’ordre de 28%.
Le Baromètre du Risk manager publié tous les deux ans, a pour vocation de mesurer les évolutions du métier de Risk manager dans la durée, et d’apporter un éclairage sur sa fonction. Le Baromètre du Risk manager publié tous les deux ans, a pour vocation de mesurer les évolutions du métier de Risk manager dans la durée, et d’apporter un éclairage sur sa fonction.
Ce Baromètre est le résultat d’une enquête menée en France par l’AMRAE entre janvier et avril 2017 à laquelle ont participé plus de 270 Risk managers avec environ 200 réponses complètes (contre 188 en 2015).
Cette année le panel est constitué de 45% de femmes et 55% d’hommes (59% en 2015), soulignant une nouvelle
augmentation de la population des Risk managers femmes.