Capgemini Consulting, la marque de conseil en stratégie et transformation du groupe Capgemini, et The Boson Project, startup spécialiste du corporate hacking, dévoilent une enquête sur le rêve et l’entreprise. A-t-il sa place dans le monde du travail ? Favorise-t-il l’engagement durable des salariés ?
Au cœur de cette enquête se trouve le lien entre le rêve des salariés et leur engagement dans l’entreprise, engagement qui conditionne leur motivation et leur performance. A la question « as-tu besoin de rêver pour t’engager ? », 81% des personnes interrogées ont répondu par l’affirmative. Et 62% des personnes interrogées affirment que, pour eux, rêver en entreprise est tout simplement « vital ».
Pourtant, 42% des répondants avouent ne pas rêver dans leur entreprise actuelle. Pour 38% des répondants, rêver est « toléré » au sein de leur organisation ; enfin ce n’est tout simplement « pas le sujet » pour le dernier tiers.
Pour Nicolas Mariotte, Directeur au sein du pôle « Innovative Strategies and Transformation » chez Capgemini Consulting : «Dans un contexte où l’on assiste à une remise en cause des grandes institutions politiques, économiques, et sociales, mais où sont également en train d’être réinventées des nouvelles formes d’engagement, nous faisons ici une découverte résolument optimiste. Le rêve constitue l’une des clés fortes de l’engagement des salariés. Ce sont d’ailleurs ces rêveurs qui vont inventer le monde de demain en dehors des sentiers battus, qui vont créer de nouveaux territoires, de nouvelles façons de travailler ! Mais une question demeure : les entreprises sauront-elles créer les conditions de ce rêve ?»
Le rêve, on le voit, joue un vrai rôle dans les organisations… Qu’est ce qui pourrait aider à lui donner sa place de moteur d’engagement dans les entreprises ? Le temps, la liberté, la confiance et un projet sont les quatre mots les plus fréquemment cités de manière spontanée à la question « de quoi aurais-tu besoin pour rêver ? ».
Pour Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project : « Entre les jobs out, les bored out et les burn out, n’y a-t-il donc pas d’échappatoire ? C’est ce que Capgemini Consulting et The Boson Project ont voulu analyser, avec l’espoir que l’entreprise puisse rêver d’être « in- » : intéressante, intelligente et inspirante… qu’elle fasse vivre et prospérer l’Homo Oniricus !»
Qu’est ce qui peut faire naître ou re-naître cet Homo Oniricus ? Quels sont pour les salariés les moteurs du rêve, de l’engagement, du dépassement de soi ?
47 % des répondants se disent prêts à se dépasser pour un projet qui les porte ; puis vient le fait de relever un « challenge de fou », qui séduit 27% des répondants. L’argent, lui, ne réunit que 7% des suffrages.
Les leviers de la motivation
Parmi les leviers de motivation, le manager de proximité est clé : pour près de la moitié des répondants (45%), c’est lui, avec ses encouragements, qui pousse à se dépasser. Viennent ensuite les collègues (26%) puis in fine le PDG (21%).
Finalement, à quoi ressemblerait ce leader idéal ? Pour les salariés, il doit être avant tout à l’écoute (19%), exemplaire (15%) et accessible (13%). Les salariés ne veulent plus de héros, ils veulent travailler avec des personnes qui à la fois les écoutent et les inspirent. Ce leader pourvoyeur de rêve doit aussi être « ordinaire », quelqu’un auquel on peut s’identifier (55% des répondants). Il doit surtout être « pluriel » (80% des répondants) incarnant une équipe qui se partage le gouvernail.
Patrick Ferraris, Directeur Général de Capgemini Consulting en France, ajoute : «Nous faisons un constat résolument positif : les entreprises n’ont pas d’autre alternative que de se transformer en profondeur pour devenir une terre d’accueil des rêveurs de talent ! Le rêve en entreprise est une réalité, qui s’appuie sur des valeurs fortes, du sens, des projets, des espaces de liberté et de temps et une reconnaissance des collaborateurs. Les entreprises sont assises sur un trésor d’engagement : à elles de le faire vivre sur la durée».
Méthodologie
2 500 personnes ont répondu à un questionnaire disponible entre le 28 septembre et le 4 novembre 2015. Ce questionnaire leur a été soumis de manière exclusivement virale via les réseaux sociaux, ou encore via de simples e-mails adressés à certaines entreprises privées ou à certaines grandes écoles et universités.
Par les canaux utilisés, le panel de répondants présente certaines caractéristiques : il s’agit, pour plus de 70% de répondants jeunes (moins de 35 ans), cadres et salariés à plein temps.
Avant de procéder à l’analyse des résultats, Capgemini Consulting a pris les précautions suivantes :
L’échantillon a été re-pondéré afin d’obtenir une parité Hommes-Femmes
Les doublons ont été supprimés afin de garder la réponse la plus complète
Pour les analyses, seuls les questionnaires complétés à 40% et plus ont été sélectionnés
Pour l’analyse de profiling,
o Seuls les questionnaires complétés à 100% ont été sélectionnés
o Les réponses en dehors des choix suggérés ont été écartées
